Le Corps & l’Esprit, quelles imbrications dans notre quotidien ?
Quelles implications thérapeutiques ?
Que nous le voulions ou non, tout passe par notre corps ! Le corps est le média entre notre monde intérieur et le monde extérieur. Nos pensées « passent » par le cerveau dont les neurones s’interconnectent. Les sensations et perceptions sont relayées par les organes des sens (yeux, oreilles, peau…). Nos émotions traversent notre corps, nous pouvons d’ailleurs sentir les endroits où elles sont le plus présentes. Avec la peur, le cœur se met à battre très fort ; l’angoisse peut nous nouer la gorge ou le ventre ; la tristesse nous serrer la poitrine, …
Un stimulus venant de l’extérieur affecte notre corps avant que nous n’en ayons conscience. L’événement vient ensuite à la conscience et nous pouvons alors réagir au stimulus. Nous allons réagir en fonction de qui nous sommes, de notre éducation, de nos schémas habituels de fonctionnement. Le flux nerveux prendra facilement un chemin connu, les chemins neuronaux sont créés depuis que nous sommes tout petits, tels des ornières.
Si, étant petit, l’on a été écrasé par des parents très autoritaires, l’on a appris par exemple qu’il fallait s’écraser, se faire tout petit, se taire, … pour être aimé. Plus tard, face à beaucoup de stimuli, le premier reflexe sera de s’écraser sans rien dire ou au contraire de se révolter. Les parents prendront, à l’âge adulte, la forme d’un patron, des représentants de la loi, voire d’un partenaire de vie… Dans tous les cas, les émotions, et donc sensations physiques associées, seront identiques à celles ressenties dans les premières années de vie.
Prendre conscience de ce qui se passe dans son corps c’est donc prendre conscience de ce qui se rejoue sans cesse dans notre vie au jour le jour à travers des schémas répétitifs, des maladies, mal-être, dépressions, problèmes avec les enfants, dépendances et difficultés de tous ordres. Heureusement, il n’y pas que des chemins neuronaux difficiles ! Il y a évidemment ceux qui nous amènent à de véritables moments de bien-être et de bonheur. Et, là aussi, le corps peut nous aider à prendre conscience de nos potentiels !
Ce sont les principales raisons, mais pas les seules(!), pour lesquelles la thérapie EMTE (Energétique, Massage, Thérapie, Eidétique) est du plus haut intérêt. Cette thérapie à médiation corporelle allie un travail verbal, énergétique et corporel. Elle propose une série d’outils pour reprendre contact avec son corps, ses émotions et son Essence de manière très subtile. Pour beaucoup nous avons conscience de nos émotions ou, en tous les cas, c’est ce que nous pensons, mais il s’agit d’affiner les ressentis et surtout d’établir les liens avec notre vie, notre histoire, …
Lorsque nous prenons conscience que nos réactions sont issues du passé et pas forcément adéquates dans le présent, nous avons le pouvoir de les modifier, de « faire autrement ». Si nous n’avons pas de prise sur ce qui nous arrive, nous pouvons choisir comment réagir face à ces événements. C’est là notre liberté.
La maladie
Tout le monde est d’accord pour dire que le corps et l’esprit ne font qu’Un. Par contre, quand il s’agit de maladie, peu sont enclins à faire le lien avec leur psyché. Pourtant qu’est-ce que la maladie si ce n’est un grand cri envoyé par le corps pour signaler une souffrance souvent inconsciente ? Ecouter ce que ce corps a à dire, c’est déjà prendre sa vie en main. L’EMTE travaille main dans la main avec la médecine et n’a pas la vocation de remplacer dans quelque cas que ce soit un traitement médical prescrit.
Et de manière générale, retrouver son Essence, c’est laisser la joie prendre toute la place. Comme l’exprime très bien Thierry Janssen (Vivre en paix) : « Pourtant, la joie est nous. Elle est notre état naturel, l’impuslion de la vie qui nous habite, le souffle créateur qui nous anime. Nous n’avons pas à rechercher ni à créer la joie, il nous suffit de la laisser être. Tout simplement en étant en parfait accord avec le moment présent, en ayant confiance en la vie et son mystère. »
Ci-dessous un extrait d’article en anglais concernant des recherches sur l’équilibre corps-esprit et ses impacts sur la santé.
Mind and body interaction in health
http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/10148755
Am J Health Promot. 1992 May-Jun;6(5):345-58.
Mind-body health: research, clinical, and policy applications
Pelletier KR.
Stanford Center for Research in Disease Prevention, Stanford University School of Medicine, California 94304.
Abstract
PURPOSE OF THE REVIEW. This critical review presents an overview of the development in the field of mind-body medicine over the last 10 years and has taken tentative steps toward suggesting the components of a new model of health based on psychoneuroimmunology. While documenting the major shortcomings of present research design, methodology, data analysis, and subsequent hypotheses, this article points out areas of sufficient promise for practical and responsible clinical applications of the research. SEARCH METHOD USED. A thorough review of the clinical and experimental medical literature related to the interaction between mind and body is presented, and the new and complex research in the field of psychoneuroimmunology is analyzed. SUMMARY OF IMPORTANT FINDINGS. Despite the mixed and sometimes conflicting findings in current research, there is an increasingly compelling body of scientific evidence indicating that mind-body interactions are at the root of both health and disease. Research demonstrates that psychological factors seem to play a causal role in the onset and course of many chronic disorders and that psychological, emotional, psychosocial, and behavioral interventions have at least as much proof of effectiveness as many purely medical treatments. MAJOR CONCLUSIONS. There is a substantial growing body of scientific and clinical knowledge which demonstrates an inextricable interaction between mind and body. Such an approach empowers individuals and organizations to assume greater responsibility for health as a basis for the development of a true health care system.
PMID: 10148755 [PubMed – indexed for MEDLINE]
Véronique Pirson