Code éthique et de conduite professionnelle de la Méthode « EMTE »
Le code éthique et de conduite professionnelle décrit la qualité d’exercice professionnel que les praticien-nes et les thérapeutes psychocorporels et transpersonnels en EMTE se doivent d’assurer pour protéger à la fois les client-es, les professionnel-les EMTE et elleux-mêmes.
Les lignes de conduite pour suivre ce code sont enseignées dans le cadre du programme de formation.
Les situations impliquant une éventuelle violation des règles du code, si elles n’ont pas été résolues par les processus exposés ci-dessous, sont soumises au comité d’éthique pour décision. Ce comité peut refuser l’adhésion ou le renouvellement d’adhésion d’un membre qui perdrait dès lors le droit d’utiliser le nom et la marque EMTE. Ce comité est mené par les fondateurs de l’école Atmaram.
R1. L’objectif des thérapeutes est de soutenir chaque client-e dans son processus unique de guérison avec compétence, intégrité et compassion.
R2. Les praticien-nes sont respectueux des droits et de la dignité de leurs client-es et sont les protecteurs du bien-être de celleux-ci.
R3. Les thérapeutes accordent toute leur attention aux dires des client-es quant à l’expérience propre de ces dernier-es.
R4. Les thérapeutes respectent la valeur et l’histoire de vie de chaque client-e quelque soit l’âge, l'identité de genre, l’ethnie, les origines culturelles, la religion, l’orientation sexuelle, les handicaps, la langue et le statut socio-économique. Les thérapeutes essayent autant que possible d’être conscients et d’être sensibles aux différences culturelles et individuelles.
R5. Les thérapeutes considèrent comme confidentielle toute information reçue dans le cadre professionnel : aucune information ne sera divulguée sous aucune forme permettant de reconnaître l’identité du client-e, sauf si c’est avec son accord. La confidentialité et l’anonymat sont respectés dans les discussions professionnelles de cas avec des enseignants ou collègues.
R6. Les thérapeutes ne portent pas de diagnostic médical, ne font pas de prescription médicale et ne promettent pas de guérir quoi que ce soit à moins d’avoir, par ailleurs, les qualifications requises pour le faire.
R7. Les thérapeutes doivent prendre les renseignements nécessaires sur l’état de santé actuel et passé du client-e et discuter tout problème physique qui peut être une contre-indication au massage ou au travail corporel et énergétique. Si leur travail est contre-indiqué, les thérapeutes doivent pouvoir référer le client à un professionnel adéquat.
R8. Les thérapeutes travaillent en fonction de leurs formations et compétences et réfèrent le client à d’autres professionnels quand c’est nécessaire.
R9. Quand iels donnent une séance, les thérapeutes ne sont pas sous l’influence d’alcool, de médicaments, de drogues ou autres substances qui peuvent nuire au travail thérapeutique ou à la relation au client-e.
R10. Les thérapeutes maintiennent une très bonne qualité de santé et d’hygiène et l’endroit où iels travaillent est maintenu propre.
R11. Les praticien-nes doivent toujours avoir à l’esprit que leur propre comportement peut se répercuter sur d’autres praticien-nes.
R12. Les thérapeutes sont garants de maintenir des frontières professionnelles très claires avec leurs client-es. Iels sont conscients des différences de pouvoir et de conscience entre elleux et leurs client-es, et n’exploitent pas de telles différences et perceptions pendant ou après la relation professionnelle au profit d’une gratification ou d’un bénéfice personnels. Iels soutiennent le client à résoudre la question de la dépendance au thérapeute.
R13. Les thérapeutes ne peuvent suggérer, initier ou s’engager dans une relation romantique ou sexuelle avec leurs clients. Iels sont les garants d’un environnement de guérison sécurisant. Si ces frontières ne sont plus assez claires, iels mettent fin à la relation professionnelle et vont se faire superviser ou consulter le comité.
R14. Les thérapeutes ne touchent ni les aréoles et mamelons, ni les parties génitales de leurs client-es.
R15. Dans le cas où un-e client-e ou un collègue représente un danger personnel ou public, les thérapeutes sont invités à adresser cette personne directement au service compétent.
R16. Les thérapeutes sont respectueux de la réputation de leurs collègues. Les discussions à propos de problèmes ou de litiges seront menées en termes de principes généraux et non de personne. Si possible, les thérapeutes s’adressent directement aux personnes concernées pour résoudre ces problèmes. Si c’est nécessaire, ils peuvent recourir à l’aide de superviseurs ou du comité d’éthique.
R17. Seules les personnes certifiées peuvent utiliser le nom de praticiens ou de thérapeutes en EMTE.
R18. Seules les personnes formées et ayant l’autorisation du comité d’éthique peuvent enseigner la méthode EMTE.
Merci de garder une copie de ce code d’éthique et de conduites professionnelles.
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